Note sur l'écologie de la peste équine africaine (PEA)

Auteurs

    P. Bourdin, A. Laurent

DOI :

https://doi.org/10.19182/remvt.7960

Mots-clés


Cheval, Virus peste équine africaine, Virose, Épidémiologie, Vecteur de maladie, Enquête pathologique, Virus, Sénégal

Résumé

L'analyse des faits et travaux concernant l'écologie de la PEA montre que cette affection sévit à l'état endémique dans les pays à climat tropical sec et périodiquement déborde au Sud et au Nord vers les pays voisins. Le cheval est très sensible au virus mais, dans les pays où la PEA est ancienne, il a acquis une immunité naturelle solide. Le mode de transmission s'apparente à celui des arbovirus, deux vecteurs sont incriminés: les moustiques et les culicoides. Dans la nature, l'isolement du virus est difficile et n'a été réalisé que chez Culicoides spp. La multiplication du virus chez les deux vecteurs reste encore à prouver. Le réservoir est hypothétique et sa détermination, peu importante pour les zones d'endémie, est essentielle pour les pays indemnes. Une enquête sérologique récente faite en fixation du complément chez 1 500 chevaux sénégalais, révèle que 60 p. 100 des chevaux, vivant en zone d'élevage intensif ou en zone sylvo-pastorale, ont eu un contact récent avec le virus. On peut penser que cette zone représente une niche écologique où le virus se maintient dans son cycle fondamental

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Publié

01-02-1974

Comment citer

Bourdin, P. et Laurent, A. (1974) « Note sur l’écologie de la peste équine africaine (PEA) », Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux. Montpellier, France, 27(2), p. 163–168. doi: 10.19182/remvt.7960.

Numéro

Rubrique

Rubrique indéterminée

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